repassage des coiffes ( Séquences d’une animation de la cousinade 2009 )

LE REPASSAGE DES COIFFES

Les coiffures sont portées par les femmes depuis très longtemps, dès l’antiquité

elles protégeaient leurs cheveux à l’aide de voiles fins que l’on peut voir  peints

sur les vases de différentes époques : égyptienne, grecque, où romaine.

Au cours des siècles les coiffures ont évoluées pour devenir ce quelles sont

aujourd’hui : chapeaux, coiffes, bérets etc.

Ce qui nous intéresse ici, ce sont : les COIFFES bretonnes,

simples ou brodées, elles font l’objet de soins méticuleux

pour leur conservation en bon état.

Le repassage s’inscrit dans cette optique.

Tout d’abord il faut procéder au lavage et au séchage de la coiffe.

Après avoir préparé l’amidon de riz dilué avec de l’eau, l’envers du col est badigeonné d’une épaisse couche de cette pâte et mis à reposer  pendant plusieurs heures.

Le paillage peut alors commencer.

1 - La tresse est placée sur le plan de travaille à l’aide d’épingles,

les premières pailles enfilées à l’aide d’une aiguille fine.

2 – On procède ensuite au paillage complet (environ cinq cents pailles sont utilisées) une dessus une dessous, perpendiculaire avec la tresse pour la maintenir en place.

3 – le repassage s’effectue avec un fer, à sec, température moyenne. Le mouvement doit aller du haut du col vers le bas pendant environ une heure de chaque coté pour le séchage complet.

4 - Le lendemain les pailles sont enlevées lorsque le col est bien sec.

5 -  Les broderies attenantes au plissage sont badigeonnées avec l’amidon, le surplus est

enlevé avec un chiffon sec, le tout est séché avec le fer à température douce.

Le tournage : opération très délicate et difficile à réaliser, doit être rapide, cela consiste à relever les coins en forme arrondie ; il s’effectue du haut vers le bas, le fer dans la main droite

La main gauche relevant l’encolure, les deux mains doivent travailler en même temps.

Lorsque le fer arrive vers le bas du col, les deux  mains doivent se rejoindre ; cette étape est délicate, la moindre erreur oblige à recommencer l’opération depuis le lavage.

La coiffe est maintenant prête à être portée.

Le métier de repasseuse de coiffes est en déclin constant depuis quelques décennies, le port  de la coiffe ayant presque disparu.

Exigence de la vie moderne !